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jeudi 31 mai 2012

Dossier Poésie : C’est la vie


Par Maxime Couette, CEA de Saint-Prosper


Il était une fois un jeune homme de 16 ans du nom de Mauroy Couetté, un métis aux yeux de couleur brun et aux cheveux noir. Il était un petit ange, il était gentil, sportif, sourient, il adorait les mystères, il étudiait fort pour réussir dans la vie et ses professeurs l’adoraient.

À la mort de Makoto Couetté le 20 octobre 2008, son père, à l’âge de 40 ans, de la Sclérose Latérale Amyotrophique, il arrêta de sourire, de faire du sport, il se mit à fumer et a se battre avec tout le monde au grand plaisir de Mausole Couetté, son petit frère de 15 ans aux yeux vert et aux cheveux châtain qui est masochiste, il se mit a le provoquer pour le faire fâché. Et quand Mathias Couetté mourut le 20 août 2009, à l’âge de 20 ans, dans un accident de voiture, ses notes commencèrent à chuter, il eut des idées noires et suicidaires et se renferma sur lui-même. Il n’avait plus d’énergie et préférait la nuit plutôt que le jour. Il commença à faire de mauvais coups comme mettre le feu aux poubelles de l’école ou traiter les professeurs de nom, avant de décrocher de l’école et de commencer à fumer. Même ses amis ne le reconnaissaient plus, mais ils ne l’abandonnèrent pas tous, malgré sa sévère dépression qui l’avait transformé en un véritable zombie. Mais cinq ans plus tard, comme il ne travaillait pas, il commença à manquer d’argent. Puisqu’il n’avait pas fini ses études, il ne pouvait pas travailler. Il décida de reprendre sa vie en main.

C’est alors qu’il alla s’inscrire aux cours aux adultes pour avoir son diplôme d’études secondaires et ensuite un diplôme d’études professionnelles. Il commença à prendre des antidépresseurs, arrêta de fumer et il se refit des amis. Et quand ça allait mal, il écrivait des poèmes comme le suivant pour se détendre…


Le Suicide

La noirceur de mon âme,
Me fait plus mal qu’une arme,
Mais cette douleur me fait vivre,
J’en suis complètement ivre.

Tous comme les alcooliques,
Qui sont accros aux drogues,
Cette douleur est ma drogue,
C’est d’une puissance angélique.

Le suicide n’est pas une option,
Il y a toujours une solution,
Alors fait comme moi,
Et libère-toi.

Derrière moi,
Il y a la mort,
Qui dévore
Les gens comme moi et toi.

Et devant,
C’est la joie de la vie,
Qui rit,
Comme moi avant.

À mes coté, il y a Ben,
L’esprit de la peine,
Et il y a aussi Claire,
L’âme de la colère.

Avant de tr mettre à mort,
Pense aux gens qui t’aiment,
Ne commets pas ce tort,
Ça ne vaut pas la peine.

Rappelle-toi que ce qui ne te tue pas,
Te renforcira,
Appelle Tel-Jeune,
Ou le 1-866-APPELLE,
Le suicide est comme un coup de pelle,
Dans la vie des autres jeunes.

La mort vaut-elle vraiment le coup?
Moi, je dis que la vie ca vaut le coup!
Pense comme moi,
Il y en a toujours un pire que toi.

1 commentaire:

Enseignantes a dit…

Merci Maxime de partager avec le monde ta belle poésie et merci surtout pour ce message d'espoir. Que ton message soit entendu!
-la prof de français de Ste-Justine