Rechercher dans ce blog

jeudi 31 mai 2012

Dossier Poésie : Avenir perdu

Par Maxime Couette, CEA de Saint-Prosper


J’ai regardé derrière moi
Qui était là
Tu as sorti tes griffes dans la pénombre
Tu as lacéré la nuit
Les gouttes de pluie sont devenues
Des gouttes de sang
Et ont dégouliné sur mes joues
Si tu n’as plus d’endroit où aller
Arrête-toi sur ces doigts
Sur mes doigts
Je t’emmènerai sur chacun d’entre eux
Vers une forêt interdite où pleurent les cigales
Tu ne pourras plus revenir sur tes pas
J’ai tout fait pour être heureux
Mais je n’ai rien fait pour être blâmé ou accusé
Le bruit des pas devient plus fort chaque jour
J’ai alors remarqué que le temps n’existait plus
J’ai toujours cru que je resterais moi-même
En me demandant si je survivrais
Donne-moi une raison pour ne pas aller dans ce sens
Ou juge-moi coupable de tellement de péchés incurables
Dis-moi pourquoi tu blâmes ma façon de vivre?
Peut-être ai-je laissé passer
Quelque chose de fatal pour moi

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Très touchant! Tu as une belle plume, Maxime!