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mercredi 16 janvier 2013

Lumière


Par Emmanuel Morin - CEA de Beauceville
Je m’appelais Ève. J’étais une jeune femme des États-Unis, mais j’avais voyagé au Québec dans la région campagnarde de la Beauce. Les paysans de ce petit coin de pays vivaient de l’agriculture, de l’élevage du bétail et du commerce du bois. J’adorais cette région reculée. J’avais quitté la grande ville de New York pour fuir les malfaiteurs.
Aujourd’hui, c’était mercredi. Donc, je partis vers le grand marché du village. Devant la pharmacie, l’éclairage était aveuglant. Sous la luminosité trop élevée, les ainés du village me regardaient d’une façon intense comme s’ils voulaient me dévorer. Je repris ma route, déstabilisée, mais sans le montrer. Chassant l’idée de cannibalisme, j’ouvris la porte de la boutique et entrai. Au même moment, trois hommes se levèrent du banc. Un frisson de terreur me parcourut le corps, ce même corps qui portait ma si belle silhouette. Je les regardai agir, l’un sortit du groupe et les deux autres se dirigèrent vers moi. D’abord pétrifiée sur place, je repris ensuite ma route vers le marché, mais, incapable de les semer, je me fis intercepter par les deux hommes. L’un d’eux me bouscula et l’autre me cria des choses terrifiantes qu’ils voulaient me faire. Enfin capable de fuir, je me dirigeai vers mon auto et partis pour ma demeure. Tellement choquée et abasourdie par cet événement troublant, je ne compris pas pourquoi les deux hommes avaient agi ainsi. Un bruit derrière moi me fit sursauter. Je me retournai et l’aperçus dans la pénombre. L’homme qui avait quitté le groupe sortit un couteau suisse de sa poche pour me menacer au cou. Il monta dans la voiture et m’ordonna de prendre la prochaine sortie qui menait à la vieille forêt du village non loin de la clairière. Il leva mon gilet. Il admira ma poitrine. Le couteau me serra le cou et l’autre main m’empoigna un sein. La peur envahit mon âme. Exaspérée par cette scène interminable, je quittai le plateau de tournage.

jeudi 10 janvier 2013

CHRONIQUE AUTOMOBILE

Ford a marqué son époque

Par Francis Dubé, CEA de Beauceville

On reconnaît Henry Ford par son nom de famille, il fut le créateur de Ford Motor Compagny en 1903, mais il fallut attendre cinq ans avant qu'il soit célèbre. La Ford T fit son apparition en 1908 et donna le coup d'envoi à Henry Ford. Le modèle T marqua son époque autant par sa commercialisation que par sa fabrication.
Ford Motor Compagny lance, en 1914, le Fordisme, une façon d’assembler les voitures sur une chaîne de montage. Le temps d'assemblage passa de 12 heures à plus ou moins 90 minutes, cela permettra à Henry Ford de faire de cette voiture un moyen de déplacement disponible au grand public avec un modeste prix de 950$, ce qui équivaut aujourd’hui environ à 24 558$. Vendu à plus de 16 millions d'exemplaires, le modèle T fut le plus vendu après la Volkswagen Coccinelle.
Différentes des voitures que nous connaissons aujourd’hui, cette Ford T n’avait que 20 chevaux vapeur, son 4 cylindres en ligne lui permettait toute sa puissance et donna une vitesse de pointe de 70 km/h. Le 4 cylindres qui était coulé d’un seul bloc et la carrosserie en tôle, au lieu du bois, en faisaient une voiture pour tout le monde à l’époque.
Grâce à Henry Ford, nous connaissons les voitures d’aujourd’hui abordables et fiables. La T fut pendant 19 ans la fierté de Ford. Aujourd’hui, Ford est toujours dans la course des voitures abordables.