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vendredi 23 décembre 2011

Nos voeux pour la saison des Fêtes 2011-2012

Chers élèves,

Que ce Noël 2011 soit propice
aux moments inoubliables
aux rencontres agréables,
en compagnie de votre famille et de vos amis.

Joie, bonheur, paix, santé et sérénité.
Tels sont les vœux formulés
pour vous, en cette fin d’année.

Passez un bon temps des Fêtes et,
surtout, revenez-nous en forme
pour la nouvelle année : 2012.

De toute l’équipe du CEA de Beauceville, de Sainte-Justine et de Saint-Prosper

Voeux de nos directeurs

Bonjour, chers élèves,

Je veux profiter de cette occasion pour vous souhaiter un très joyeux Noël et une merveilleuse période des Fêtes. Profitez de ces moments spéciaux pour passer du temps de qualité avec les personnes que vous aimez. Prenez aussi le temps de vous arrêter pour mieux saisir ce que seront vos objectifs pour la prochaine année. N’oubliez pas que vos choix primordiaux doivent être porteurs de sens dans votre vie.

Soyez également prudents au cours de cette période et revenez-nous en pleine forme le 10 janvier 2012 prochain.

Votre directeur,

André N. Poulin



Bonjour à tous et à toutes!
Tout est à votre honneur d’avoir  été persévérants et persévérantes dans vos apprentissages. Votre engagement démontre tout le succès que cela rapporte. Félicitations et bravo pour toutes vos réalisations personnelles de l’année. Vous devez être fier et fière de vous-même.

Le temps des Fêtes est à nos portes et ce sera une belle occasion pour vous de profiter de ce temps d’arrêt pour refaire le plein d’énergie, vous amusez et fraternisez avec vos proches. Vous entreprendrez ainsi la nouvelle année en pleine forme.

Je vous souhaite un merveilleux temps des Fêtes et que l’année qui s’amorce soit remplie de succès pour vous et comble vos désirs!

Votre directeur adjoint, 

Martin Veilleux

Noël d’Antan

Par Marjorie Lessard, élève au CEA de Beauceville

Par un beau jour d’hiver, dans la grande maison des Lacroix, régnait une atmosphère joyeuse. Tous préparaient les festivités pour ce jour spécial : Noël. Partout dans la maison flottaient des effluves de toutes sortes, venant de la cuisine. Tous étaient animés par une énergie électrisante. Il y avait un va-et-vient incessant dans la cuisine. Les trois servantes s’acharnaient tant dans la préparation des plats qu’au fourneau. Déjà, sur le plan de travail, s’empilait un magnifique buffet : ragoût, dinde, tourte, pain, fromage, raisin, brioches, petits gâteaux…Un vrai festin de roi. Quelques enfants étaient attablés à l’un des plans de travail et regardaient, avec de grands yeux et la bouche salivant, le buffet qui s’agrandissait peu à peu. Dehors, le ciel faisait tomber une nuée de jolis petits nuages, recouvrant ainsi le magnifique paysage de son froid manteau blanc. Isabelle, de l’intérieur de la cuisine, regardait, par la porte donnant sur le jardin, ses enfants jouer à l’extérieur, sous la surveillance de leur père. Le petit Gabriel et la petite Élisabeth se roulaient dans la neige, faisant ici et là des anges, maintenant accompagné d’Alexander, leur père. Elle s’émerveillait chaque fois lorsque ses enfants s’épanouissaient, comme en cet instant, de fous rires hilarants. Elle retourna au fourneau aider les servantes à terminer ce grand et fameux festin.

Plus tard, vers la fin de l’après-midi, toute la maisonnée se réunit dans le grand salon pour bavarder de tout et de rien avant le grand repas de Noël. Les enfants, eux, jouaient tous ensemble. Ils couraient, criaient, riaient, se taquinaient, s’extasiaient…Puis Anna, la servante, vint annoncer que le repas était fin prêt. Tous allèrent à la salle à manger et s’attablèrent. Aussitôt, les conversations reprirent de plus belle. Des rires fusaient de partout, et certains cancanaient. Les enfants réclamaient quelquefois l’attention de leurs parents. Le petit Gabriel faisait partie de ceux-là. Mais Isabelle ne l’entendait pas. Soudain, le garçon s’exclama :
-       Maman, maman ! Je veux des crêpes ! Des crêpes et les petits fruits, là !
-       Oui, oui Gaby. Attends une petite seconde, veux-tu ?
-       Mais j’attends déjà depuis plusieurs minutes !
-       Bon d’accord. Tiens, voilà. Veux-tu autre chose ?
-       Non, merci maman.
-       De rien, mon cœur.
Heureux d’avoir enfin attiré l’attention de sa mère, il piqua hardiment sa fourchette dans ses crêpes et les mangea goulûment. Le festin s’étira jusqu’en début de soirée. Les conversations étaient moins animées qu’au début, mais les rires persistaient toujours. Tous retournèrent au grand salon pour continuer leur petite jasette. Étant plus tranquilles à l’idée d’avoir leur cadeau, les enfants s’installèrent dans un coin de la grande pièce et jouèrent tous ensemble, plus calmement.
Dans le milieu de la soirée, les adultes invitèrent les enfants à se joindre à eux pour la distribution des cadeaux. Comme un troupeau, les petits se bousculèrent quelque peu dans leur empressement et leur excitation. Ils s’assirent tous au sol, en demi-cercle, devant leurs parents. Leurs yeux s’agrandirent par l’excitation et la joie de recevoir leur présent tant attendu. Tous les enfants attendirent que chacun ait son cadeau avant de les développer. Puis, tous au même moment, ils déchirèrent l’emballage de leur présent. La pièce s’emplit de bruit de toutes sortes : du papier qui se déchire, des exclamations de joie et de surprise, des rires, etc. La plupart sautaient sur place par l’envahissement du bonheur qui s’élevait en eux et les autres couraient vers leurs parents pour leur sauter dans les bras. Gabriel et Élisabeth ne faisaient pas exception à la règle. Le garçonnet était tout fier d’avoir eu son premier poignard pour la chasse. Il était d’une beauté incroyable. Le manche était fait de bois tout sculpté à la main. Le manche était orné de splendides gravures. Les entrelacs qui y étaient gravés étaient soigneusement travaillés et d’une grande qualité. Les courbes étaient fines et joliment ciselées. Alexander, étant l’auteur de ce précieux objet et voyant son fils tout émerveillé, sentit monter en lui une grande fierté. La fillette exhibait, tout sourire, sa nouvelle poupée. Elle était faite de cire avec de magnifiques yeux de verre couleur jade. Sa bouche en forme de cœur était peinte en rose, de même que ses joues. Sa longue chevelure brune et bouclée était rassemblée en une jolie coiffe. La robe qui la couvrait était ornée de dentelle au poignet, à l’ourlet et à l’encolure. De petites roses y étaient brodées ici et là. Elles étaient d’un bleu ciel et faites de mousseline. Une jolie boucle était parée sur la poitrine. Les yeux d’Élisabeth étincelaient de joie face à ce précieux jouet. Le cœur d’Isabelle s’emballa d’un immense bonheur à voir sa fille aussi heureuse. Après plusieurs autres accolades et embrassades, les deux chérubins s’en allèrent vers les autres enfants pour montrer ce qu’ils avaient obtenu.
Ensuite, quand tout se fut calmé, on organisa des jeux tous plus amusants les uns que les autres. Les rires recommencèrent tous en chœur et résonnèrent longtemps dans la grande salle. Les enfants participèrent autant que les adultes et tous eurent beaucoup de plaisir. Et très tard dans la nuit, quand minuit sonna, quelqu’un fit grincer les cordes de son violon, plus tard accompagné d’un magnifique chant. Puis s’ensuivit une panoplie de musiques et de mélodies toutes plus vibrantes les unes que les autres. Autant les petits que les grands, à cœur joie, se mirent à danser et à virevolter. Les robes des dames tournoyaient haut en couleur. Certains dansaient la gigue et se donnaient à se fendre les os des jambes. Tous s’enflammèrent par cette réjouissance qu’apportaient les festivités. Dans l’air, la gaieté, l’hilarité et l’ivresse étaient présentes. Les chopes de bière et de whisky allaient bon train. Les joues étaient devenues rouges par l’alcool qui circulait et par l’excitation et la joie de s’amuser. L’atmosphère de fête se perdit jusqu’au petit matin, à l’aube, dans la maisonnée. Certains des enfants dormaient, d’autres étaient ensommeillés par la nuit enflammée qui venait de se terminer. Et c’est ainsi, dans la maison des Lacroix, que se termina cette joyeuse nuit de Noël 1768. 

Noël nouveau

Par Guillaume Roy, élève au CEA de Beauceville

Encore les Fêtes qui approchent. Encore ce magasinage dans les centres d’achats encombrés. Pourquoi  tant  de gens, si égoïstes, si peu attentionnés a l’année longue se précipitent-ils tous en même temps dans le même panneau?

Je n’aime pas Noël. Ou plutôt, je n’aime plus Noël.
Si simple était la vie lors de mon enfance. Seulement à le souhaiter et mes vœux étaient exaucés! Ma mère, du plus loin que je me souvienne, adore Noël. La musique du temps des Fêtes, avec toujours les mêmes chansons, enveloppait le foyer familial dès les premiers jours de décembre. Le sapin, duquel à chaque année on se moquait lorsque mon père l’emmenait du bois, devenait entre les mains douces et délicates de ma mère un arbre magnifique rempli de guirlandes et de voyantes boules rouges et vertes. «Psssshhh», s’exclamait maman lorsque le chat, attiré par le scintillement de ce conifère devenu décoration de Noël, donnait quelques coups de pattes aux pauvres ornements les plus bas. Et le village! Énorme, envahissant un autre coin du salon, était toujours aussi féerique. Mais ce qui nous faisait entrer dans la magie des Fêtes était la montagne de boîtes, remplissant le dessous du sapin peu garni que mon père avait abattu quelques jours plus tôt. Des boîtes soigneusement emballées à la main, ornées de boucles et de rubans judicieusement choisis. Ces boîtes remplies de nos plus beaux rêves : la trousse de maquillage de ma sœur, le  camion prisé de mon frère et ma piste de course si attendue!
Mais les années ont passé. Maintenant chaque hiver amène le magasinage si compliqué du temps des Fêtes. Quoi acheté à ma grande sœur, à mon frère ou à ma retraitée de mère? Il y a tant de brouhaha dans ces espaces bondés de gens qui ne savent que chercher. Et cette satanée chanson que j’ai apprise à haïr. Pourquoi est-il devenu si morose, ce temps de l’année où il n’y a même plus de neige?
Un événement bouleversa tout, cette année. Un être. Une minuscule boule de joie! Mon fils est un rayon de soleil quotidien. J’ai fait mon sapin, ce matin, avec ma conjointe et les yeux émerveillés de fiston valait des millions. J’entre dans les magnifiques boutiques, remplies des plus beaux rêves de Junior, bercées par les traditionnels chants de ce réjouissant temps de l’année.
Aaah!  comme j’aime Noël!

mercredi 21 décembre 2011

Le plaisir de créer ses propres traditions

Par Sophie Perron, enseignante au CEA de Sainte-Justine

La semaine dernière, j’ai vécu une soirée magique et inattendue avec mes enfants. C’était un mardi soir de décembre bien ordinaire et nous avions fini de souper tôt. J’étais un peu lasse et fatiguée de ma journée et la routine des soirs de semaine me pesait plus qu’à l’accoutumée.
J’ai alors proposé à mes filles, âgées de trois et cinq ans :
-Ça vous dirait de faire une ballade en voiture pour voir les belles décorations de Noël?
Elles ne se sont pas fait prier et ont démontré l’enthousiasme propre à leur âge en sautant et en criant de joie. En deux temps, trois mouvements, la vaisselle était faite, les petites habillées, et nous partions en voiture « à la recherche de la maison la plus décorée de Beauceville ».
Nous avons sillonné les rues de Beauceville Ouest, où nous habitons. Mes filles étaient émerveillées devant les pères Noël, les crèches, les bonshommes de neige et les rennes illuminés, les lumières dans les sapins et sur les devantures des maisons. Plus il y en avait, plus c’était l’euphorie dans la voiture. Ma plus jeune était particulièrement drôle, s’exclamant de Ho!, de Ha! et de Wowadmiratifs, que la maison soit décorée à profusion ou pas. La moindre petite lumière méritait des réactions de ravissement.
Nous avons tranquillement continué notre chemin vers la sortie de la ville, jusqu’à Notre-Dame-des-Pins, puis Saint-Georges, où nous avons fait une visite coucou à ma meilleure amie, qui a une fille âgée de neuf ans que mes enfants adorent. Nous avons laissé jouer les enfants une petite demi-heure avant de repartir pour la maison, car il commençait à se faire tard.
Sur le chemin du retour, ma grande fille m’a lancé, la mine dépitée :
-Maman, tout le monde a de belles décorations, sauf nous.
Je lui ai répondu, faisant mine de ne pas comprendre :
-Mais non, nous avons un beau sapin de Noël que tu as choisi toi-même et que nous avons décoré. Nous avons plein de décorations dans la maison!
Elle s’est empressée de préciser :
-Pas dans la maison, dehors! On est les seuls qui n’ont pas de décorations dehors
-C’est vrai ma chérie. Papa et moi, on n’est pas trop forts là-dessus les décorations extérieures. Mais tu sais quoi? Si tu demandes aux amis de ta classe, demain, tu verras que personne  ne part un mardi soir avec sa maman sur la route jusqu’à Saint-Georges à la recherche des plus belles décorations de Noël… personne, SAUF NOUS!
Ma fille a accepté ce compromis et m’a fait promettre que nous recommencerions la semaine prochaine.
Promis, et même qu’on en fera une tradition!

Espoir de la vie

Poème collectif imaginé et réalisé par les élèves du CEA de Saint-Prosper:
Carole Fortier,  Nadia Lamontagne, Nathalie Lebel, Christopher Blais-Turgeon,  Mario Deraps, Marouscia B. Deschamps,  Joanie Maheux, Maxime Couette et Louis-David Couette.
Collaboration: Diane Pouliot


Espoir de la vie
 

Danser dans la nuit
Effacer les jours d’ennui
Pour vivre sa vie
Et réaliser ses envies

Avancer sans s’arrêter
Dans des chemins inexplorés
Et le soleil
Nous émerveille
De ses beautés
Trop souvent oubliées

Le jour éveille nos plaisirs
Dans l’ombre de nos souvenirs
Le temps finit par guérir
Les multiples blessures
Cadenassées par l’usure
Qui s’estompent dans le futur

Sauter dans la vie
Jusqu’au bout de l’infini
Pour atteindre le paradis
Sur les ailes de la liberté
S’envoler vers nos rêves espérés
Et toucher du bout des doigts le ciel étoilé


lundi 19 décembre 2011

Noël à travers mes yeux d’enfant…

Par Maude Gilbert 

Quand j’y réfléchis, je sais que je me souviendrai toujours de ce beau soir de décembre enneigé, il y a quelques années, où j’avais installé le sapin, seule, en compagnie de mon premier enfant, Samuel, 4 mois. Son père, Jean-Christophe, était parti pour une formation, qui l’obligeait à s’absenter souvent, en soirée, cette année-là. J’en avais donc profité pour plonger dans cet univers de couleurs, de réjouissances, de petits bonheurs… Dans cet univers enivrant de l’enfance qui s’émerveille dès la préparation de cette grande fête de l’année. Lumières colorées, guirlandes, sapin, flocons de neige, Rudolph, le renne au nez rouge, et le Père Noël…  Chaque année, je me payais le plaisir de retomber dans la magie de l’enfance dès le temps des Fêtes arrivé.

Chaque année, c’est aussi au son de la musique et des comptines de Noël que nous nous laissions emportés, moi, mon conjoint et notre petit garçon, par l’enthousiasme de la fête à venir. Il nous suffisait de bien peu pour laisser notre imagination vagabonder à travers les étoiles éclatantes, les guirlandes lumineuses, le feuillage vert et la flamme des chandelles allumées pour l’occasion. Avec toutes ces petites décorations, que je m’amusais à faire découvrir à mon bébé comme autant de petits trésors colorés, avant de les accrocher dans l’arbre de Noël, je pouvais apercevoir dans son regard toute sa joie et tout son bonheur d’enfant.

Ce que je voulais surtout, c’était graver dans sa mémoire d’enfant le moment merveilleux de ces premiers Noëls que nous vivions ensemble tous les trois. Un événement rempli de joie et de promesses, que je me promettais d’immortaliser avec une multitude de photos couleurs à faire développer par un studio de photographie, que mes clichés soient bons, médiocres ou mauvais.    

La crèche vivante avec mon nouveau-né
Puis, deux années plus tard, un autre moment a marqué le parcours de notre famille : il s’agit, en fait, du Noël de l’année 1996, quelques jours après la naissance de mon deuxième enfant : Raphaël. Cette année-là, à quelques pas d’un pont couvert bien connu et devenu halte routière, les responsables de la paroisse du village où nous habitions recherchaient un nouveau-né pour personnifier l’enfant Jésus. Ce bébé accompagné de ses parents devaient assurer la mise en scène de la crèche vivante lors de la cérémonie religieuse du 24 décembre. C’est ainsi que moi, mon conjoint, Jean-Philippe, et notre nouveau bébé, Raphaël, avons personnifié Marie, Joseph et l’enfant Jésus… Fidèles à cette plus importante histoire de Noël qui date de plus de 2000 ans, celle de la Nativité, nous avons donc interprété nos rôles avec plaisir, rappelant cette  histoire contée et racontée dans une douzaine de langues partout dans le monde, et que les Chrétiens ont choisi de célébrer le 25 décembre…
   
Silence, on tourne une vidéo en cadeau!
Quelque deux années plus tard, un autre moment important s’est déroulé dans la nouvelle résidence de la famille Gilbert-Rancourt, à Saint-Georges, illuminée de multiples décorations pour la célébration de ce Noël 1998. Lors de cette belle fête familiale, qui réunissait pour la première fois les trois petits frères Rancourt, j’ai choisi de mettre en action mes jeunes enfants pour préparer une vidéo souvenir en guise de cadeau pour leurs grands-parents…

Théâtre, costumes, mise en scène et conte de Noël en cadeau : une idée originale qui ferait appel aux talents artistiques de mes trois jeunes garçons qui avaient alors quatre ans, deux ans et trois mois. Toute une équipe de jeunes acteurs s’est alors mise au travail. Après la lecture d’un conte de Noël pour enfants, que j’ai moi-même assumée avec la participation de mon aîné, nous sommes descendus au sous-sol, là où était installée la scène. Sur un meuble de bois mis en place pour l’occasion, les enfants ont créé leur propre pièce de théâtre, qui mettait en scène les personnages d’une série télévisée alors diffusée à Télé-Québec : les Télétubies. Il s’agissait d’une série destinée aux jeunes enfants, qui mettait en scène les aventures de quatre personnages très colorés possédant une télévision sur le ventre qui leur permettait de capter des émissions pour enfants.

Une fois la partie théâtrale terminée, mes enfants ont enfilé leurs costumes de Batman et de Robin, deux autres vedettes du petit écran qui ont meublé leur imaginaire d’enfant, sous l’influence de leur papa. Une fois vêtus de leur costume et de leur petit masque, mes deux plus grands garçons ont alors interprété quelques scènes sorties de leur propre imagination d’enfant. Quelques culbutes, quelques stratégies de justiciers partagées, et déjà, c’était le moment de présenter les jeunes acteurs :  

-- «Bonjour. Toi, tu interprétais le personnage de Robin. Quel est ton véritable nom,
  jeune acteur?», ai-je demandé au plus âgé des comédiens.

-- «Moi, c’est Samuel… et j’ai joué le rôle de Robin…», a répondu mon fils aîné.

-- «Et toi, quel est ton nom, petit acteur?», ai-je répété au plus jeune des comédiens.  

-- «Moi, c’est Batman!», m’a-t-il répondu, un peu perplexe quant à son vrai nom et au nom de son personnage.  

Cette année-là, le soir du réveillon, les pyjamas de Batman étaient à l’honneur lors de la remise des cadeaux. Et mes trois jeunes garçons étaient très fiers d’arborer les couleurs de leurs héros télévisés préférés. Aujourd’hui encore, mes enfants, maintenant adolescents, visionnent avec plaisir les séquences vidéo enregistrées au cours de leur enfance. Des images qui comptent parmi «nos plus beaux souvenirs de Noël». (Note: les noms des personnes ont été modifiés pour plus de confidentialité.)

dimanche 18 décembre 2011

Souvenir de Noël

Par Nancy Vachon, étudiante au CEA de Sainte-Justine
À l’aube du temps des Fêtes, Noël arrive à grands pas et ça me fait revivre plein de souvenirs enfouis dans mon cœur d’enfant : un tapis de neige, des gros flocons qui tombent tout doucement, l’odeur des pâtés de ma mère, les lumières scintillantes de toutes sortes de couleurs, c'était magique.
Aussi, nos gros sacs de bonbons qu’on recevait le 24 décembre au matin. Durant l’année, on n'avait pas de sucreries, mais à Noël, c'était la fête et moi je croyais que c'était le Père Noël qui nous apportait cela avec nos cadeaux.
Une année, la veille du 24 décembre, j'étais couchée dans mon lit, mais je ne dormais pas, j'étais très curieuse. Soudain, j'entendis du bruit, chuchoter et rire, tout doucement je me levai sur la pointe des pieds et je vis mon père et ma mère assis à la table, en train de faire nos sacs de bonbons. La table était pleine de gâteries, jamais je n’oublierai cette image : ils étaient assis là, tout souriants de faire cela pour nous. J’ai vu de l'amour et de la joie. Je venais de comprendre pourquoi c'était tellement important pour moi, car ils y mettaient tout leur amour et ils avaient économisé durant toute l'année pour nous.
Ma mère releva la tête et me dit : « Tu es curieuse, viens nous aider, tu es grande et ne le dis pas aux plus petits. » J’étais tellement émerveillée et contente de faire ça avec eux et en plus j'ai pu en manger quelques-uns... J’ai eu mon sac jusqu'à l’âge de dix-sept ans, jamais je n’oublierai ce souvenir.
Noël ce n'est pas juste les cadeaux, c’est le partage qu'on fait avec les autres et l'amour. J'ai compris cela à ce Noël, merci de m'avoir montré les vraies valeurs, papa et maman, je vous aime.

Un souvenir de Noël à oublier!

Par Sophie Perron, enseignante au CEA de Sainte-Justine
Cette année-là, nous avions quitté grands-parents, cousines et amis pour aller vivre à des milliers de kilomètres de chez-nous. De simple employé du gouvernement, mon père était passé à un poste de haut niveau au ministère des affaires internationales et ses fonctions nous avaient amenés à nous établir pour trois ans dans la ville de Bruxelles, en Belgique.
Quelques semaines avant notre premier Noël au loin, mon père avait fait l’acquisition d’une autocaravane* avec le projet de partir en voyage dans le sud de la France. Ma mère avait lu dans son guide touristique qu’un petit village du fin fond de la Provence était reconnu pour ses messes traditionnelles. Elle nous lisait les descriptions de son livre avec grande exitation : à cette époque, il n’y avait pas Internet pour voir à l’avance les paysages avant le voyage. Mon père, quant à lui, rêvait de zyeuter en personne les légendaires femmes aux seins nus sur les plages de la Côte d’Azur. Chacun ses intérêts! Nous, les enfants, étions vraiment excités à l'idée de passer deux semaines complètes dans la Ganymède, nom d'étoile dont nous avions affectueusement affublé notre véhicule.
Nous sommes donc partis plein d’enthousiasme pour un périple de 1200 kilomètres, jusqu’au petit village ciblé par ma mère. Nous avions campé avec nos amis venus aussi du Québec, à la fois heureux de vivre une nouvelle expérience, et nostalgiques d’être loin de nos familles et de l’hiver. Le village de Beaux-en-Provence était minuscule, perché sur des montagnes arides. Nous étions arrivés dans l’après-midi du 24 décembre et avions fait le tour en quelques pas. On n’y trouvait que quelques boutiques de souvenirs artisanaux toutes fermées pour l’hiver.
Le soir venu, nous nous étions rendus à la messe tant attendue. Malheureusement, la petite église ne pouvait accueillir les centaines de fidèles qui s’y déplaçaient pour l’occasion  et nous avions dû passer la longue cérémonie dehors. On gelait dans la nuit froide, mais on a quand même fini par voir passer quelques animaux et personnages de la crèche vivante avant qu’ils entrent dans l’église.
Nous étions retournés à nos véhicules avec un enthousiasme écorché, et nous avions déballé les rares cadeaux que mes parents avaient apportés, faute d’espace. Il faut dire que notre maison ambulante n'avait rien des véhicules récréatifs qui sillonnent nos routes aujourd'hui, et qui ont pratiquement la taille d'autobus. Notre autocaravane était à peine plus grande qu'une mini-fourgonnette. Mes parents avaient un sacré courage de voyager avec trois enfants dans ce véhicule! Et, cette veille de Noël, il avait fallu utiliser un peu de notre espace restreint pour coucher prématurément et tenter de tenir au chaud ma petite sœur, qui avait fait une poussée de fièvre au mauvais moment.

Malgré tous leurs efforts, mes parents n’avaient pas réussi à cacher qu’ils avaient le cafard. Ma mère, surtout, avait la larme à l’œil, aidée par le double café-cognac qu’elle avait pris pour se réchauffer. Moi, grande fille toujours raisonnable, j’avais tenté de me convaincre que mon unique cadeau me plaisait. Il s’agissait d’un jeu électronique à deux boutons, où l’on devait tuer des extra-terrestres gris sur fond gris. C’était loin des poupées que j’étais devenue trop grande pour recevoir et je faisais semblant d’être comblée, car je devinais que ce cadeau avait couté cher et que ce n'était surtout pas le moment d'en rajouter.
Le réveillon - si on peut appeler cette soirée ainsi - s'était terminé après avoir mangé rapidement quelques mets traditionnels préparés par ma mère. Nous avions tous fait un effort pour montrer un peu de bonne humeur... et nous étions allés nous coucher en espérant que demain soit un jour meilleur.

Fort heureusement, ce fut le cas, et je garde tout de même plusieurs bons souvenirs de ces premières vacances de Noël au loin : danser sur le vrai pont d’Avignon, ramasser des coquillages et des galets sur les plages, gouter à de nouveaux types de sucreries…
L’année suivante, pour Noël, mes parents  nous ont encore emmenés en voyage, mais nous avons logé dans une auberge le soir du réveillon et nous avons festoyé comme il se doit. Nous n’avons plus jamais repassé Noël dans l’autocaravane...


« Autocaravane » est le terme recommandé par l’Office québécois de la langue française. Dans ma famille, cependant, on a toujours appelé ce véhicule «campeur », qui est un terme erroné.

samedi 10 décembre 2011

La voix du cœur

Par Nancy Vachon, étudiante au CEA de Ste-Justine

Le brouillard  est là, il se promène dans la nature. Il se glisse où il  peut, parmi toute la beauté de la vie. Il  ne faut pas lui donner raison, avoir la tête haute et marcher droit devant. Quand  je ferme les yeux, je vois l’obscurité, mais mon cœur me dit : « Regarde bien en toi et tu verras la couleur de ton arc-en-ciel, écoute-moi et je te guiderai, le froid parfois nous envahit, mais réchauffe-toi de ton énergie et tout s’éclaircira».

Parfois, le parcours est long avant que je comprenne, que je voie la lumière et l’essentiel. Quand je regarde avec le cœur, je m’aperçois de bien des choses. Il faut que je sois bien avec ce que je vis. Ce qu’on ne voit pas, ce qui est invisible pour les yeux, ce qu’on ressent, les battements de cœur, les frissons, les agitations qui se bousculent se mélangent et font un feu de grisaille. Il  faut beaucoup de chagrin, de mécontentement. Tomber, se relever et devenir plus fort.

Être soi n’est pas une faiblesse, avoir de l’amour en soi est une force qui nous aide à avancer. Le vent fait éveiller les nuages et fait frisonner  ma peau, me donne le courage de faire bousculer ma vie, telle qu’une musique qu’on entend  pour la première fois et qui nous fait vivre plein d’émotions. Sentir le bonheur là et maintenant, être en paix avec soi-même : c’est la musique du cœur.

Au silence du lever du jour, je vois la beauté de ma vie. Ma richesse, c’est mes enfants; ma force, mon époux; ma faiblesse, les gens qui ne croient pas en moi. Malgré vents et marées, malgré les tempêtes, il y a toujours du positif dans ce qu’on vit. Le négatif, c’est nous qui lui donnons vie, il se nourrit de nos peur, de nos angoisses et toutes les vibrations de notre corps. Alors, il faut toujours garder espoir que demain sera mieux qu’hier. L’espoir, c’est l’équilibre de notre cœur, sans espoir nous ne vivons pas.

Comme chaque cycle de saison, il y a beaucoup de changements, la vie c’est comme ça : il faut ouvrir son cœur et regarder autour de soi. Dans la vie, on ne fait pas toujours ce qui nous plait, mais il faut toujours trouver le positif. Me laisser guider par la vague, tel qu’on apporterait une bouteille à la mer avec son message.

Assise là, je me laisse bercer par le moment présent, j’écoute battre mon cœur et, tout doucement, je respire et je me dis : « C’est ça, la vie ». Il faut croire en quelque chose et moi j’ai décidé de croire en moi. Parfois, tout va tellement vite qu’on devient étourdi par le temps. Soudain, l’horloge sonne et le temps a passé… et je n’ai rien vu. Rien vu de ce soleil qui à chaque matin éclairait ma fenêtre, rien vu de cet oiseau qui était perché sur mon balcon chantant avec son cœur, rien vu de ces étoiles qui illuminent les limites du ciel.

J’ai couru après le temps, le bonheur et moi-même sans ouvrir mon cœur et je n’ai rien vu venir. Écoute ton cœur, c’est ça le bonheur.

Des vies chamboulée à jamais

Par Mylène Lachance, étudiante au CEA de Sainte-Justine
Il y a quelques années, Morgan et son conjoint Sébastien, âgés de 23 et 28 ans, avaient fait l'acquisition d'une superbe grande maison située à la campagne. Il y avait un très grand terrain ainsi qu’un grand étang à poissons tout près de leur demeure. C'était le bonheur absolu; le seul inconvénient était de ne pas être capable de fonder une grosse famille.
Une nuit, Morgan entendit le téléphone sonner. Le cœur tout serré à l’idée de recevoir une très mauvaise nouvelle, elle répondit. C’était l'hôpital lui annonçant le décès de  la sœur de Sébastien, Julie, et de son conjoint, Éric, suite à un très grave  accident qui s'était produit sur l'autoroute 20 en direction de Québec. Un autre véhicule les avait percutés et leur véhicule avait fait plusieurs tonneaux. Julie et Éric n'avaient eu aucune chance de survie. Fort heureusement les enfants de Julie étaient chez leur mamie qui les gardait à sa demeure.
Pendant plusieurs semaines, Morgan alla aider Jacinthe, la mère de Sébastien, avec les enfants. Elle allait les chercher à la garderie et allait les porter chez leur grand-mère. Morgan aidait sa belle-mère aussi souvent qu'elle le pouvait avec le bain, le souper et elle s'amusait avec eux jusqu'à l'heure du dodo. Chaque fin de semaine, les deux tourtereaux allaient chercher les enfants et les amenaient au cinéma, manger une bonne glace et allaient s'amuser au parc du coin pendant des heures.
Après quelques semaines à avoir les enfants à temps plein avec elle à la maison, Jacinthe était très épuisée. Elle s'était aperçue qu'elle devenait trop âgée pour jouer et courir avec les enfants à sa charge, même malgré l'aide que lui apportait Morgan. De plus, Jacinthe, qui souffrait déjà d’insomnie depuis maintenant quelques années, ne dormait plus. La nuit, elle faisait de terribles cauchemars. Elle rêvait de l'accident dans lequel sa fille et son beau-fils avaient perdu la vie subitement.
Les semaines passèrent et Morgan prit les enfants chez elle. La maison était devenue pleine de vie et d'amour. Elle était si heureuse d'être capable de les élever comme ses propres enfants en sachant très bien que c'était sa seule chance de devenir super maman.
Quelques semaines plus tard, Morgan ne se sentit pas bien et alla consulter un médecin. Il fit plusieurs tests et lui annonça une très bonne nouvelle inattendue: « Mme Morgan, félicitations! J'ai le plaisir de vous annoncer que vous êtes enceinte. » Elle était stupéfaite de cette nouvelle si merveilleuse, elle qui s'était fait à l'idée de ne jamais avoir d'enfants. De retour à la maison, elle annonça la bonne nouvelle à Sébastien qui fût du même coup pris d’une folie passagère.
Les mois passèrent et Morgan donna naissance à une superbe petite fille  blonde aux yeux bleus de 6 livres 8 onces, nommée Mégan.
Quelques années plus tard, les enfants ont grandi et sont devenus des adultes responsables et matures avec de bons emplois. Nos jeunes amoureux étaient très fiers d'eux et de ce qu'ils étaient devenus.

FIN

mercredi 7 décembre 2011

Comme sa mère!

Par Gabriel Lecours, CEA de Ste-Justine

La maman de ma fille Hana était morte d'une grave fièvre peu après l'accouchement. Les parents de ma douce avaient élevé la petite. Moi, j'avais plongé dans un vide total qui avait duré huit ans.
Un jour, la grand-mère m'invita à une sortie en famille.
-Est-ce que je pourrais voir le visage de ma fille sans voir le reflet de ma chérie?, dis-je en faisant mes valises.
Je crus que la seule façon de le savoir serait d’y aller.

J'arrivai en fin d'après-midi à la demeure des ainés qui s’étaient absentés sans verrouiller la porte d'entrée.  J'entrai dans le bâtiment. Deux billets pour aller au zoo avaient été laissés sur la table à diner et un mémo spécifiant qu’ils n'étaient pas à la maison et de prendre soin de Hana. Ma petite puce se cacha en arrière d'un gros lapin en peluche bleu et blanc avec beaucoup de brillants. Elle était timide et avait peur de me voir pour la première fois en huit ans.
Elle attendit durant des minutes en me fixant.

Puis elle dit:
- Quand est-ce que nous partons?

- Lorsque mamy et papy seront de retour.
Je ne me sentais pas prêt à faire une activité seul avec ma fille. Elle insista :

-Ils m'ont dit que j'irais avec mon papa et personne d'autre au zoo.


-Alors nous allons devoir les attendre pour parler de cette situation, dis-je en murmurant délicatement.

-Mais il se fait tard...
Puis j'entendis un grognement d'appétit de la petite. Elle ne voulait pas me dire qu'elle était vraiment affamée. Alors je cuisinai un repas avec la nourriture des personnes âgées. Ma fille dévora son assiette de format adulte. Je voulais qu'elle mange à sa faim. Alors elle dit:
- Je préfère ce que grand-maman cuisine parce que ça sent toujours bon dans la maison.

-Après le souper, est-ce que toi et les deux autres vous faites autre chose?

-Moi et les grands-parents nous écoutons mes films préférés. Ce soir, j'ai envie d'écouter La Belle et la Bête en version dessins animés. Tu vas adorer ce film à cause que j'adore ce film !, dit-elle d'un grand sourire émerveillé.

Je fus assommé par tout ce qu'elle avait dit en cinq secondes avec toute son excitation, sans poser une petite question sur mon opinion. Je n'avais donc pas le choix que de dire oui.
 Je la regardais dans les yeux et je voyais sa mère.
-Tu ressembles immensément à ta maman. Elle était timide lorsque nous avions commencé à nous rencontrer. Comme toi, elle était très énergique lorsque ça parlait des films. Je raffolais de voir ma chérie lorsqu'elle me parlait avec ses yeux exotiques, dis-je en pleurant.

-Papa, tu l'aimais énormément n'est-ce pas? Elle pleura et vint vers moi et ma puce me donna un câlin.
Nous pleurâmes comme des bébés et nous nous serrâmes affectueusement.
-Demain matin, à la première lueur du jour, je vais t'amener au zoo avec ou sans les grands-parents. Mais nous irons ensemble, dis-je en cessant de pleurer.
-PAPA! Merci beaucoup, j’adorerais venir vivre avec toi, si je ressemble tant à maman.

Moi et Hana, nous passâmes la journée ensemble. Je suis devenu un père rempli de vie et fier de sa propre fille. Depuis ce jour, la petite vint habiter avec moi. Le soir, avant que Hana aille se coucher, je lui racontais des histoires de sa mère et moi et ça nous rendait très heureux.

samedi 3 décembre 2011

Quelques mots sur mes élèves

Par Sophie Perron, enseignante au CEA de Sainte-Justine

Tous les lundis, dès 18 h 15, ils se regroupent sur les bancs de bois qui bordent l'entrée de ma classe de français. Ils profitent des quelques minutes avant mon arrivée pour parler de tout et de rien et pour échanger quelques blagues avant de se plonger pour 3 heures dans les astuces de la langue française.

Je souris toujours en les voyant, ainsi rassemblés. Ils sont présents et c'est le premier pas vers la réussite. Cette année, mes élèves ont de 16 à 46 ans et un point en commun: ils étudient pour décrocher un jour le diplôme qui les mènera vers l'emploi de leurs rêves. Ils sont bien partis!

J'espère qu'ils voudront bien répondre à mon souhait et partager sur ce blogue les meilleurs textes réalisés en classe.

Vous verrez, j'ai raison d'être fière...