Rechercher dans ce blog

lundi 5 mai 2014

L'embonpoint chez les jeunes, un problème de taille!

Par Caroline Tanguay, CEA de Sainte-Justine

Nous n’avons jamais autant entendu parler de la santé,  et de l’importance d’un mode de vie sain. Pourtant,  depuis de nombreuses années, on remarque une augmentation des cas d’embonpoint et d’obésité chez les jeunes. En effet, selon une étude faite par Statistique Canada, en 1999, 37% des Canadiens âgés de 2 à 11 ans étaient victimes d’embonpoint et la moitié d’entre eux étaient obèses.

Pour savoir comment réagir par rapport à ce problème, nous devons, premièrement, connaitre quels sont les facteurs qui augmentent le risque d’obésité, et quelles sont les conséquences que cela peut occasionner à notre santé. Ainsi, nous serons mieux équipés pour trouver des solutions afin d’améliorer la situation.

Facteurs de risque

La nutritionniste Simone Lemieux, qui est professeure-chercheuse à l’Université Laval, affirmait : « L’activité physique est sans doute ce qu’il faut pointer le plus du doigt. Pour plein de raisons, les enfants sont moins actifs qu’ils ne l’étaient (…) ». En effet, l’enquête menée par Statistique Canada, révélait que 38% des enfants obèses étaient inactifs en 1998-1999. Ce n’est rien pour nous surprendre, à l’ère de l’informatique et des jeux vidéo, les jeunes passent de plus en plus de temps devant leurs écrans, et de moins en moins à faire de l’exercice physique.

Cette même étude a établi que les jeunes vivant dans une famille défavorisée étaient davantage victimes de surplus de poids. Pourquoi? La mauvaise alimentation serait un facteur déterminant. « La pauvreté est un facteur important, même chez les adultes. Ce n’est pas toujours facile pour eux de bien se nourrir, surtout quand on pense que la boisson gazeuse coûte moins cher que le lait (…) » commentait, Mme Lemieux.

La publicité, qui encourage la consommation de la malbouffe et des boissons gazeuses format géant, n’aide en rien la cause. C’est ce que dénonçait un spécialiste en prévention, qui allait même jusqu’à dire que cela était une des voies royales menant tout droit à l’obésité.

Les conséquences

Ces habitudes néfastes ont inévitablement des effets indésirables sur la santé. Le diabète, les maladies cardio-vasculaires, la dépression, et même certains types de cancer sont d’autant plus de maladies qui peuvent résulter du fait d’être obèse. Prenons la dépression, par exemple, bien qu’elle ne soit pas liée directement à l’embonpoint, le fait qu’une personne obèse subisse les moqueries de façon répétée, cela peut nuire à son estime de soi, à sa confiance en elle, et dans les cas graves, la personne peut devenir dépressive.

L’obésité est un problème énorme, en plus de ruiner notre santé, cela augmente considérablement les coûts reliés au système de santé. Si toutes les personnes qui sont en surplus de poids réussissaient à réduire leur masse corporelle pour atteindre leur poids santé, bien des maladies citées plus haut seraient moins répandues. Donc, moins de problèmes de santé, moins de consultations, et moins de médications. Tout est relié et cette diminution relative dans ces domaines aiderait grandement notre système de santé à mieux se porter
.
Solution : la prévention

Que peut-on faire pour réduire les risques reliés à l’obésité? Il nous faut sensibiliser les familles à adopter un mode de vie sain. Selon un article du Soleil, il y a un adulte sur deux qui ne bouge pas assez. Si nous voulons que les jeunes augmentent leur niveau d’activité physique, nous devons, en tant qu’adulte, prêcher par l’exemple. Le Dr Alain Poirier, spécialiste en prévention, suggérait de mettre une affiche à côté de l’ascenseur pour inciter les gens à prendre l’escalier. Ce geste amène 50% plus de monde à opter pour ce dernier.

Encourager nos jeunes à marcher ou prendre le vélo pour se rendre à l’école en compagnie de leurs amis est un autre moyen qui peut les inciter à bouger. Et pour leur alimentation, on peut mettre à leur disposition une diversité de fruits et de légumes, ils finiront par les manger!

L’embonpoint est un problème plus répandu que jamais chez les jeunes. L’inactivité physique et la malnutrition contribuent à cette situation. Si nous voulons que nos jeunes deviennent des adultes en santé, il nous faut sensibiliser les familles à opter pour un mode de vie sain et faire les changements qui s’imposent dans notre vie de tous les jours


lundi 17 mars 2014

La bactérie mangeuse de terre

Par Pierre-André Brière, CEA de Saint-Prosper

- Bonjour, Docteur.

- Bonjour, Mademoiselle, que puis-je faire pour vous aujourd'hui?
 
- Je me sens malade, Docteur.

 - Avez-vous des symptômes?

- Oui, plusieurs. Pour débuter, j'ai de grandes variations de température, des fois,  j'ai très froid, d'autre fois, je meurs de chaleur. Il m'arrive même régulièrement d'avoir des écarts de température à différents endroits sur mon corps. J'ai aussi une grande perte de pilosité.  J'ai des gerçures qui apparaissent un peu partout et d'autres endroits où ma peau s'assèche. Je me sens vidée de l'intérieur. Pour terminer, je perds aussi mon magnifique teint naturel pour laisser place à du brun et du jaune malade. Serais-je atteinte d'une grave maladie, Docteur?

- Aucunement.
- Serait-ce le cancer?

- Non plus. J'ai entendu parler qu'il y aurait une possibilité que cela se produise, mais je n'y ai pas cru. Malheureusement, vous avez tous les symptômes.

- Qu'est-ce donc, Docteur?
- Une bactérie mutante unique dans l'univers pour laquelle nous n'avons pas encore de nom à lui dédier.

 - Avez-vous un remède?
- Non malheureusement, seul le temps aura raison de cette bactérie. Mais soyez sans crainte, lorsqu'elle n'aura plus rien à dévorer, elle s'autodétruira. Ou encore, si vous avez de la chance, vous fabriquerez un anticorps qui vous viendra en aide.

- Est-ce que cela va durer longtemps?

- Dur à dire, mais bon, je suppose, tout de même le temps de quelques rotations solaires.
- Une fois terminé, retrouverai-je mon apparence initiale?

 - Bien sûr que non, car votre corps changera à cause de cette bactérie. Mais n'ayez crainte, vous regagnerez votre grande beauté. Seulement, vous serez différente.

- Merci, Docteur, vous me réconfortez. Bonne journée à vous.

- Au plaisir, Mademoiselle, pourriez-vous me rappeler votre petit nom?
 - Planète Terre.

lundi 10 mars 2014

Les handicaps chez l'être humain


Par Anne-Marie Samson, CEA de Saint-Prosper
Aujourd'hui, une grande majorité des gens ne comprennent pas ce qu'est un handicap et portent un mauvais jugement sur les personnes qui en sont atteintes. Dans les prochains paragraphes, découvrez la définition d'un handicap, les sortes ainsi que les difficultés rencontrées par chacune d'elles.
 
La définition
Un handicap désigne l'incapacité d'une personne à vivre et à agir seule dans son environnement en raison de nombreuses formes de déficiences.
 
 
La classification des handicaps
Paralysie, amputation, infirmité motrice cérébrale, spina bifida et myopathie se caractérisent par une capacité limitée à se déplacer, à réaliser des gestes ou à bouger certains membres. Cette motricité peut être partielle ou totalement temporaire ou incurable selon le cas. Alors, on l'appelle le handicap moteur. Le handicap sensoriel se distingue selon deux types : il y a le handicap auditif, qui désigne la perte de l'audition et peut apporter des troubles de la parole et la surdité. La malvoyance, la cécité, l'amblyopie, l'archromatopsie désignent un handicap visuel. On définit une personne atteinte de schizophrénie, de maladie bipolaire, comme ayant un handicap physique. Les maladies respiratoires, digestives, infectieuses comme la sclérose en plaque et l'epilepsie font partie des maladies invalidantes et, pour terminer, il y aussi l'autisme et la trisomie 21 qui désignent un handicap mental et intellectuel.

Les difficultés
Les personnes handicapées mentales rencontrent différentes difficultés selon chaque cas. Voici ce qu'elles peuvent rencontrer comme difficultés: comprendre leur environnement, comprendre les différents concepts, se repérer dans l'espace et dans le temps, fixer leur attention, mobiliser leur énergie, traiter et mémoriser les informations, apprécier l'importance relative des informations mises à leur disposition et encore plusieurs autres difficultés rencontrées.
     

Pour terminer, il ne faut pas oublier qu'une personne handicapée est une personne comme tout le monde et il ne faut pas les mettre de côté. Au contraire, il faut les intégrer parmi nous.

jeudi 6 mars 2014

Qu’apporte la télévision?


Par Réal Guitard, CEA de Saint-Prosper

Plusieurs Québécois aiment s’assoir dans leur sofa confortable, en famille, et aiment regarder leur petit écran. La télévision a des points positifs, mais elle peut causer des problèmes et des dangers.

Les points positifs

Premièrement, lorsque l’enfant écoute la télé, il enrichit son imagination en le reproduisant ce qu’il voit dans ses jeux et dans sa vie quotidienne. Quand l’enfant atteint cinq ans, il doit pouvoir décrire et raconter ce qu’il voit à la télévision.

 La télévision facilite l’apprentissage, le langage, le niveau des mots et cela joue un rôle éducatif et pédagogique. Par exemple, l’enfant ne doit pas rester seul devant la télévision, parce qu’il lui faut un adulte pour lui expliquer le sens des actions a la télévision. Enfin, il semble que le réalisme des situations et des personnages perçus par l’enfant favorise également l’adoption des comportements ou des attitudes présentées à l’écran. C’est pour ça que l’enfant doit ressentir la présence rassurante d’un adulte à ses côtés. Des études révèlent que les enfants ayant regardé des épisodes destinés aux jeunes présenteraient plus de comportements coopératifs et positifs et moins de comportements agressifs.

Les problèmes et les dangers

De plus en plus, la violence est souvent très présente à la télévision. L’enfant ne doit pas voir ce genre de comportements, il doit regarder des émissions de son âge. La télévision est un outil de dialogue et doit réunir l’enfant et ses parents. Pour que l’enfant puisse s’exprimer, ressentir la joie ou la peur sur certaines images, il doit pouvoir en discuter ses parents. Mais, il ne faut pas trop lui monter à écouter la télé  pour qu’il garde sa liberté. Parce que les téléviseurs émettent des ondes, très peu nocives, mais, très dangereuses, surtout au niveau des yeux. Et pour cause : laisser ses enfants devant la télévision peut présenter des effets négatifs pour la maturation des enfants, en matière de capacité d’apprentissage .L’abus de télé nuit aux neurones des enfants en plein développement et affecte son comportement et sa santé. L’influence de la télé sur les enfants dépend de plusieurs facteurs : le nombre d'heures passées devant le petit écran, leur âge, leur personnalité, le fait de regarder la télé seuls ou avec des adultes et enfin les discussions qu'ils auront ou non avec leurs parents sur le contenu visionné.

    

Pour conclure, la télévision a des points positifs si l’enfant est accompagné d’un adulte qui le suit dans ses émissions. Cependant, les problèmes et les dangers peuvent survenir si l’adulte laisse l’enfant seul devant la télévision. Suivez-vous votre enfant dans ses émissions?

mercredi 5 mars 2014

Le cowboy : personnage mythique fondé sur les valeurs américaines


Par Jessica Drouin, CEA de Saint-Prosper

Ce sont des hommes libres et nomades, éloignés de la réalité. Ce sont d’habiles cavaliers n’ayant peur de rien et étant prêts à tirer devant les Indiens. On les appelle : cowboys. Le mot cowboy est anglais. Il est apparu à l’Ouest des États-Unis vers la fin du 19esiècle. C’est la simple vie d’un garçon de ferme qui s’occupe du bétail bovin dans les pays anglo-saxons.
L’image du cowboy
Coiffé d’un chapeau en feutre indéformable et aux bords larges, il est prêt a braver le soleil et la pluie. Son foulard le protège du vent et de la poussière. Avec ses bottes, il porte aussi des jambières. Parfois, s’il est chanceux, son employeur peut lui prêter un révolver. L’outil principal d’un cowboy est son cheval et bien entendu sa seule richesse est la selle de celui-ci. Il a aussi besoin d’une corde, munie d’un nœud coulant. Cette corde s’appelle un lasso. Elle sert à attraper le bétail sauvage. Le cowboy est aventureux et possède de multiples savoirs.
La mission d’un cowboy
La principale mission d’un cowboy est de conduire un énorme troupeau de bétail (bovidés, cervidés, équidés et ovins) à travers les grandes plaines du Far West Américain. Cet emploi ne peut se faire tout au long de l’année donc, il s’exerce en fonction du climat et des saisons. Le fait de migrer le bétail est une méthode nommée la transhumance. La route pour déplacer le bétail est longue et les troupeaux sont énormes. Parfois, ils peuvent s’étendent sur plusieurs kilomètres. Il faut entre 5 et 13 semaines pour arriver à destination. Pour commencer une transhumance, il faut d’abord faire un ‘’round-up’’. Cela dure plusieurs semaines dû au nombre élevé de bêtes. Pour procéder à cette technique, il faut regrouper, trier et marquer au fer rouge les veaux castrés. On nomme les animaux qui n’ont pas été marqués ‘’mavericks’’.Il faut quelques jours pour démarrer le troupeau afin que les animaux s’habituent à leur meneur. Il ne faut pas aller trop vite pour ne pas les fatiguer ni trop lentement pour ne pas les disperser. Les cowboys parcourent de 20 à 40 kilomètres par jour. Le chemin est guidé par le responsable du troupeau. Il doit bien connaitre le chemin et où sont situés les points d’eau. Le meneur est accompagné d’une équipe d’une dizaine de cowboys. Dans l’équipe se trouvent deux pointeurs, ce sont les cowboys les plus expérimentés qui mènent le troupeau et qui doivent trouver le chemin. Ils doivent éviter les autres troupeaux, les villes et tout ce qui pourrait nuire à l’avancée des animaux. Sur les côtés se trouvent les flancs-gardes et à l’arrière se trouvent les ‘’drag-riders’’, ils ramènent les têtes égarées. L’équipe passe leurs journées à suivre le troupeau malgré la chaleur intense, la poussière et les pluies torrentielles. Comme seul horizon, ils ont les prairies à perte de vue.
Pour conclure, si les cowboys ont été quelque peu populaires, c’est grâce à la médiatisation massive, comme tous les films westerns et les émissions populaires tels que ‘’Lucky Luke’’. Ils sont devenus un symbole national en représentant certaines valeurs nationales. L’image que nous avons du cowboy est un peu imaginaire à comparer à celle des cowboys de la Conquête de l’Ouest.

vendredi 7 février 2014

L’intimidation c’est….


Par Anne-Marie Samson, CEA de Saint-Prosper
 
Depuis déjà plusieurs années, vous entendez parler du suicide chez les jeunes aux nouvelles, dans les médias et partout dans les journaux. La cause qui amène les victimes à poser ce geste de s’enlever la vie est souvent l’intimidation. Selon vos connaissances, qu’est-ce que l’intimidation???

L’intimidation est le comportement d’un ou de plusieurs jeunes qui font de l’abus de pouvoir, qui peut être intentionnel ou non. Ce geste peut se produire une fois et peut se répéter au fil du temps et avoir comme effet de blesser, de nuire, d’isoler, de menacer, de contrôler et de punir. Il peut causer chez les victimes de la détresse directe ou indirecte selon le type de comportement. Dans les prochains paragraphes vous allez en apprendre davantage sur ce sujet qu’est l’intimidation.  

Les types de comportements

Dans les médias et les journaux, on entend beaucoup parler de cyber-intimidation et du taxage qui sont deux types d’intimidation, mais il y en a d’autres. Il y a l’intimidation verbale, qui consiste à insulter, à se moquer, à humilier, à menacer, etc. L’intimidation sociale, elle, consiste à propager des rumeurs, à ignorer ou à exclure. Elle peut être directe et ou  indirecte, selon le cas. Frapper, pousser, voler, cracher, bousculer, endommager les objets qui ne sont pas les nôtres, donner des coups de pied ou de poing. Alors, cette forme d’intimidation est l’agression physique. La dernière façon d’intimider est celle à caractère sexuel. Pourquoi et qu’est-ce que ça peut apporter d’intimider?? On croit à certains avantages qu’apporte l’intimidation. On recherche le pouvoir, la reconnaissance et la popularité. La violence de l’agresseur est un moyen efficace pour se défendre, s’affirmer et se venger.

Quoi faire et comment dire NON à l’intimidation???

La réaction des victimes est différente pour chacun. Souvent, une victime va se sentir seule, incomprise, va s’isoler, son estime de soi va diminuer, elle va être triste, déprimée, se sentir humiliée, va avoir des malaises physiques. L’intimidé va avoir de la misère à interagir, va devenir agressif et même avoir des idées noires. Il est important, quand nous en sommes victimes, d’aller chercher de l’aide et même de dénoncer son agresseur. Il faut aussi apprendre à dire NON à l’intimidation. 

N’oubliez pas ceci : « Dénoncer ne veut pas dire «stooler», ça veut tout simplement dire que l’on dit NON à l’intimidation, qu’on soit témoin ou victime, on a tous un rôle à jouer. »

Pour terminer, si tu es l’intimidateur, rappelle-toi que les gestes que tu poses peuvent  avoir des conséquences graves. Si tu es victime d’intimidation, rappelle-toi que tu n’as pas à subir ça. Dénonce-le, parle-en à quelqu’un de confiance et demande de l’aide : c’est la meilleure solution.    



mercredi 5 février 2014

Les mères porteuses

Par Olivier Faucher, CEA de Sainte-Justine


De nos jours, de plus en plus de familles infertiles ont recouru aux mères porteuses afin d’obtenir ce qu’elles désirent plus que tout : un enfant portant leurs gènes. Cependant, cette pratique reste un sujet sensible au Canada, autant légalement qu’éthiquement. Devrions légaliser l’utilisation d’une mère porteuse dans notre pays? Personnellement, je crois que ce serait une mauvaise idée.

Tout d’abord, rappelons-nous que chaque grossesse représente un danger potentiel pour la porteuse de l’enfant, que ce soit son bébé ou celui d’un autre. En effet, les conséquences de l’accouchement ne sont pas à prendre à la légère; 15% de césariennes, 20% d’épisiotomie, sans oublier les complications post-accouchement et les dépressions post-partum. Évidemment, le problème n’est pas le fait que mettre un enfant au monde soit dangereux, mais plutôt le fait que l’on fasse subir les risques à quelqu’un d’autre. Qui sait si ce procédé ne conduirait pas à des abus par des couples qui refusent de courir ces risques?

Cependant, il ne faut pas oublier l’inverse de la médaille. Puisque, au Canada, il n’y a aucun procédé légal en ce qui concerne les mères porteuses, celles-ci peuvent décider de garder l’enfant à la dernière minute, réduisant à néant l’espoir du couple en attente. Bien sûr, d’un point de vue objectif, l’embryon ne devrait qu’être qu’une monnaie d’échange contre le paiement promis à la porteuse. Par contre, cette future vie grandit bel et bien en son ventre. Durant ce temps, cette mère s’occupe du fœtus comme s’il serait sien, se préoccupant quotidiennement de son bien-être et ce jusqu’à sa naissance. Il ne serait pas sage de sous-estimer le lien qui se crée durant les neuf mois passés ensemble qui pourraient alors rectifier la décision de la mère.

Malgré ces risques, les couples tenteront néanmoins d’avoir recours à une mère porteuse, clamant haut et fort leur liberté de faire ce choix. Bien que soit théoriquement vrai, je ne peux m’empêcher de me questionner davantage : est-ce raisonnable de rejeter l’éthique au profit du sens pratique? En légalisant cette pratique, nous ne ferons pas que faciliter l’accès à la famille pour les gens infertiles, nous ouvrons également l’accès à un nouveau marché : celui de la vie humaine. Qui sommes-nous pour mettre un prix sur un bébé? Comment réagira cet enfant lorsqu’il se rendra compte qu’il est le fruit d’un contrat fructueux? Que penseront le mari et les enfants de la mère porteuse, alors que celle-ci risque son corps contre de l’argent? Je crois qu’aucune réponse ne vaut la peine de se risquer sur cette route.

En conclusion, peu importe la façon dont j’aborde le sujet, je reste convaincu que la législation des mères porteuses n’est pas une bonne idée. Sommes-nous tombés si bas que nous pouvons vendre les vies futures?

lundi 13 janvier 2014

L’invention de l’école

Par Anne-Marie Samson
CEA de Saint-Prosper
La chanson Sacré Charlemagne  a certainement marqué l’enfance de plusieurs. Mais est-ce réellement Charlemagne qui, comme le dit la chanson,  a inventé l’école??? Et bien non. Dans le texte qui  suit, il sera question de l’histoire de l’école, qui remonte au temps des Égyptiens, et ce, jusqu’à aujourd’hui. 
Ainsi, ce n’est pas Charlemagne qui a inventé l’école, mais c’est lui qui a donné  le droit aux enfants les plus pauvres comme les plus riches de pouvoir fréquenter  l’école.  Au début, ce sont les Égyptiens qui enseignent l’écriture, la lecture, les textes  littéraires et les fables aux garçons des hautes  classes sociales. Les garçons de la classe moyenne, eux, sont envoyés à d’autres écoles pour devenir fonctionnaires ou hauts serviteurs de l’État. Ceux de la classe sociale la plus basse n’avaient  pas le privilège comme les autres garçons de pouvoir s’instruire. Ce sont leurs parents qui devaient leur enseigner,  tandis que les filles, elles, étaient destinées à être mères, femmes au foyer, danser, chanter et même jouer de différents instruments de musique.
En 1833, il y eut une loi qui obligea chaque village à ouvrir une école mais encore là,  seuls les garçons furent concernés. Un peu plus tard en 1850, il y eut une loi qui imposa la création d’écoles pour les filles qui avaient les moyens d’y accéder seulement.  En 1881, Jules Ferry rend l’école laïque : elle ne dépend plus de l’église. Alors, elle devint obligatoire et gratuite.
En 1875,  Québec  forme un premier ministère de l’Institution publique et c’est le clergé qui donnera l’enseignement adéquat aux jeunes. De 1963 à 1966, grâce à la réforme Parent au Québec, l’école devient un droit et non un luxe. Le gouvernement veut que tous aient les mêmes chances d’y accéder et met l’accent sur la gratuité scolaire et la construction de nouvelles écoles. L’État prend le contrôle de l’école et entame la laïcisation.
Bref historique : de 1967 à aujourd’hui
Au Québec, un concept unique au monde voit le jour en 1967 : le collège d’enseignement général et professionnel (le cégep) voit le jour. À la fin des années 1990, une modification de la constitution canadienne permet de regrouper les commissions scolaires sur des bases linguistiques et non plus confessionnelles. Après la Réforme des années 2000, plus de filles que de garçons fréquentent l’université. L’État s’occupe de favoriser la réussite du plus grand nombre, car près du tiers des Québécois n’obtiennent pas  leur diplôme d’études secondaires. L’État s’inquiète aussi aujourd’hui sur le plus faible taux de réussite des garçons à l’école et le décrochage chez les moins de 20 ans.
Finalement, l’éducation évolue d’année en année. De nos jours, filles et garçons doivent s’instruire  pour pouvoir accéder au marché du travail et obtenir de bonnes conditions. Dans quelques années, l’école évoluera-t-elle toujours autant???