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mercredi 25 janvier 2012

Lui, elle et eux

Par Maxime Couette, CEA de Saint-Prosper

Si proche mais pourtant inaccessible
Brillant haut dans les cieux
Quand tu te lèves on entend un chant
Et quand tu te couches tu réchauffes nos cœurs
Ta sœur est si romantique
Sans elle ce serait la noirceur
Elle est très belle
Entourée de ses enfants
Sans qui le monde serait vide
Réveillant les oiseaux de la nuit
Et endormant ceux du jour
Laissant libre cours à l’imagination
Tel le retour d’Orion
Ou la descente des anges
Protégeant les mortels
Avec leurs ailes
Éloignent la solitude
Pour amener la paix
Votre présence nous émerveille
Tel un soleil nocturne
Qui brûle dans l’eau glaciale du Nord
Et réchauffe nos cœurs
De vos beautés angéliques.

Maxime Couette

dimanche 8 janvier 2012

Dany Laferrière : un voyage historique et littéraire à travers les époques

 Par Maude Gilbert, enseignante de français

«L’art presque perdu de ne rien faire», récente parution de l’écrivain québécois d’origine haïtienne, Dany Laferrière, c’est d’abord et avant tout un roman d’idées, comme le dit si bien l’auteur lui-même. La mise en scène de ses idées «…avec la naïveté de l’enfant et la roublardise de l’écrivain», précise-t-il d’emblée sur la quatrième de couverture. Dans son œuvre, l’auteur ravit à coup sûr le lecteur par son écriture riche, fluide, parfois poétique, parfois très critique, mais surtout teintée de passages historiques et littéraires remarquables. Un livre à savourer au même rythme qu’une mangue qu’on aurait dégustée dans les règles de l’art…

L’art de voyager dans le temps
Lire Dany Laferrière, c’est se donner la permission de s’offrir l’aventure d’un voyage à travers les mots («un orgasme par les mots», dirait-on pour emprunter les mots mêmes de  l’auteur). Son œuvre, comme son discours, s’adresse donc à un public averti, un public qui a le goût des mots. «C’est un goût étrange que celui des mots…, nous confie l’auteur, rien n’est plus abstrait qu’une lettre mais rien n’est plus concret qu’un mot… Le livre est plus complexe que l’ordinateur et aussi simple à ouvrir qu’un ciel d’été…», se plaît à expliquer Dany Laferrière en citant l’écrivain argentin Borges, mais aussi Hugo, Flaubert, Maupassant et Baudelaire, pour ne nommer que ceux-là.

Une autobiographie d’idées et de réflexions
En fait, cette publication se définit, selon les termes mêmes de Dany Laferrière, comme «un roman… ou un essai lyrique qui trace l’ensemble de ses réflexions, de ses émotions, de ses sensations». En d’autres mots, il s’agit presque d’une autobiographie basée sur ses perceptions du monde, inspirées par la philosophie même de sa grand-mère, restée camouflée quelque part au fond de ses souvenirs d’enfance. Dans l’ensemble, son œuvre veut surtout nous transmettre son art de penser, son art de vivre : l’art de ne pas oublier, l’art de capturer l’instant, l’art de vivre à une époque qui vieillit mal, de dire l’écrivain.  

À travers les pages, le lecteur découvre notamment son opinion sur des sujets de l’heure comme l’importance de l’image en société, le triomphe du corps, la richesse et la pauvreté, le séisme au Japon, mais aussi le meurtre à la télé, le triomphe de la vue, le droit au silence. Bref, il fait le tour de l’actualité en décryptant les faits à travers le regard des écrivains d’ici et d’ailleurs, d’hier à aujourd’hui. Il souligne au passage la rigueur de l’hiver québécois, le sort de l’homme du Nord, tout en nous rappelant celui des Noirs en Amérique et l’histoire de l’Haïti d’hier et d’aujourd’hui.

Finalement, «L’art presque perdu de ne rien faire», c’est un merveilleux voyage culturel à travers le monde. Un tour d’horizon historique et littéraire à travers les époques et les écrivains de tous les temps. Vraiment enrichissant, parfois épuisant mais toujours ravissant pour le lecteur branché.

À découvrir! 

Les Rapides du Diable

Par Emmanuel Morin, CEA de Beauceville

Pour chaque Beauceron de la région, tout le monde sait qu’il est important de respecter la nature et de se souvenir de son histoire. À Beauceville, il y a un endroit qui doit être respecté et admiré : cet endroit se nomme les Rapides du Diable. Ce bled est rempli de sentiers naturels et, de plus, le lieu renferme un mythe.

L’histoire

D’après le mythe des Rapides du Diable, le trésor de l’armée américaine de Benedict Arnold y fut perdu en 1775 et conservé depuis par le diable. L’un de ces chercheurs de trésor s’appelait le vieux soldat. Un vendredi 13, à la pleine lune, il se rendit sur l’énorme rocher divisant la rivière en deux. Il se mit à faire le rituel obligatoire. Sur le coup des onze heures, il saigna la poule noire, volée plus tôt. Les nuages de juillet s’accumulèrent peu à peu. Les mots magiques à la bouche, il récita les invocations apprises. Tout à coup, apparurent à l’horizon des lueurs qui éclairaient par instant tous les environs. Des jets de lumière remplissaient la nuit de lueur blafarde au milieu de bruits sourds et prolongés dans le lointain. Minuit sonna, ébranlant les montagnes. Une boule de feu descendit des nues en serpentant le ciel. La terre s’ouvrit, telle la boule enflammée, Satan en sortit et le trésor jaillit des entrailles de la Terre. Comme tout bon Beauceron, le vieux soldat, prenant la trainée de feu dans le ciel pour un éclair, fit un signe de croix. Aussitôt, Satan et le coffre disparurent. Le vieux soldat tomba à la renverse. Le lendemain, son frère le trouva dans le délire de sa fièvre, il marmonna les détails de sa descente aux enfers et mourut quelques jours plus tard.  Un signe de croix l’avait sauvé. Depuis, le trésor n’a jamais été retrouvé.

Paysage

Aujourd’hui, les Rapides du diable ont un nouveau nom : Parc des Rapides du Diable. La ville de Beauceville a décidé de créer un environnement naturel, touristique et historique. Le lieu a été renouvelé pour laisser la chance aux gens d’ici et aux visiteurs de marcher sur l’une des premières terres colonisées par nos Anciens. Dans le parc, les responsables  ont installé un peu partout sur le site des pierres pour informer sur les sortes d’oiseaux de la région, la grandeur de la région, le plan du parc et, sur l’une des pierres, y est inscrite l’histoire des Rapides du Diable.

Pour conclure, les Rapides du Diable constituent un parc à visiter, car pour les mordus de plein air et d’histoire, les Rapides du Diable sont un endroit à découvrir. De plus, si vous allez faire un tour près de la rivière, vous allez peut-être apercevoir le trésor…

Ravages chez les 16 à 19 ans

Par Isabelle Bolduc, CEA de Beauceville

Selon un article publié par la Presse Canadienne en mai 2011, la ville de Drummondville, au Québec,  est troublée par les ravages de l’alcool et de la vitesse au volant chez les jeunes. Au Québec, près de la moitié des accidents mortels sont causés par des jeunes de 16 à 19 ans. Est-ce que les jeunes sont assez responsables pour obtenir le permis de conduire à 16 ans? Je pense que non, car les jeunes ne se rendent pas compte du danger. En effet, il y a la vitesse, l’alcool et la responsabilité des parents.
Commençons par la vitesse excessive chez les jeunes, qui est une des causes d’accidents mortels. Depuis la sortie du film «Rapides et dangereux», les jeunes veulent tous avoir des autos performantes. L’auto est tellement modifiée que c’est presque une Formule 1. Le coroner Yvon Garneau signale qu’au Québec, les jeunes de 16 à 24 ans sont responsables d’un excès de vitesse sur deux, qu’ils écopent de 34% des contraventions pour grande vitesse et qu’ils sont impliqués dans le quart des accidents avec blessés. Tout ceci prouve que les jeunes ne sont pas assez responsables pour obtenir le permis de conduire à 16 ans.
Par ailleurs, il y a aussi l’alcool qui est une autre cause d’accident chez les jeunes. Au Québec en 2010, près de la moitié des accidents mortels sont causés par des jeunes de 16 à 19 ans. Ce que je ne comprends pas, c’est pourquoi les jeunes âgés de moins de 18 ans ont des accidents avec de l’alcool dans le sang? L’âge d’acheter de l’alcool ou de rentrer dans des bars n’est-il pas 18 ans? Comment font-ils pour se procurer de l’alcool dans les dépanneurs et dans les bars? Je pense que les propriétaires de bars et de dépanneurs sont aussi responsables que les jeunes. Les propriétaires  devraient exiger aux jeunes de montrer leur permis de conduire pour qu’ils aient le droit d’acheter de l’alcool. Si les jeunes de 16 – 17 ans ne peuvent plus obtenir de l’alcool, on coupe de 50% le taux d’accidents chez les jeunes qui ont consommé de l’alcool.
Maintenant, abordons un autre aspect qui est d’éduquer et de responsabiliser les jeunes. D’une part, il faut faire plus d’efforts sur l’éducation des jeunes pour qu’ils réalisent les risques liés à certains comportements et surtout qu’ils comprennent que, sur la route, ils ont entre leurs mains, la vie des autres. Comme dans le milieu scolaire, il pourrait instaurer un lieu privilégié pour développer des campagnes d’information et d’éducation en matière de sécurité routière. Il serait important d’organiser des activités susceptibles de préparer les jeunes pour les nouvelles responsabilités qu’ils devront assumer comme conducteur de véhicule motorisé. D’autre part, pour bien faire passer le message, il n’y a pas cent mille solutions, il faut répéter, répéter et encore répéter. C’est à nous, les parents, de sensibiliser nos jeunes, de leur rappeler  que la vitesse tue et qu’il est nécessaire d’appliquer les conséquences reliées aux actes sans avoir peur d’exercer notre autorité parentale.
Certaines personnes diront peut-être qu’elles sont assez responsables pour obtenir un permis de conduire à l’âge de 16 ans. Les jeunes auraient besoin d’une voiture pour aller à l’école ou au travail. A cela, je répondrai que, il existe d’autres moyens de transport pour ça. Par exemple : les parents, l’autobus et le covoiturage aussi.
Pour conclure, je pense que ce serait une erreur de ne pas hausser l’âge pour obtenir un permis de conduire. Les jeunes ne sont pas assez responsables et ne se rendent pas compte du danger lorsqu’ils conduisent trop vite et qu’ils prennent de l’alcool. Je pense que le gouvernement devrait opter pour une loi qui fixerait l’âge pour obtenir un permis de conduire à 18 ans. Les jeunes seraient plus responsables, car ils seront majeurs. 




Une invention qui a changé le monde

Pier-Anne Rodrigue, CEA de Beauceville
Depuis toujours, l’être humain a cherché un moyen de se déplacer plus rapidement. Après s’être déplacées pendant des siècles avec des animaux, certaines personnes ont commencé à inventer plusieurs sortes de moteurs. Ce n’est qu’en 1769 que le premier moteur à vapeur fait son apparition, conçu par Joseph Cugnot. Par la suite, Étienne Lenoir inventa le moteur à gaz en 1860. Dans ce texte, il sera d’abord question des problèmes techniques. Ensuite, l’aspect du développement sera abordé.
Problèmes techniques de l’automobile
Pour commencer, l’invention de l’automobile a engendré quelques obstructions techniques, dont l’encombrement de la chaudière, des matériaux mal adaptés aux hautes pressions et des châssis qui supportent très mal les vibrations. Ce qui a retardé son développement.
Développement de l’automobile
Par la suite, de nouvelles méthodes ont été apportées au développement de l’automobile. Comme le revêtement des routes et plusieurs autres méthodes de production, dont le Taylorisme et le Fordisme. Le Taylorisme est une façon d’analyser les techniques de production, en les adaptant à la définition des tâches. Tandis que le Fordisme est un mode de développement qui reprend les principes d’une autre organisation de travail en y ajoutant différents concepts.
Depuis, cette invention n’a pas arrêté d’évoluer. Qui sait? Peut-être qu’un jour, quelqu’un inventera la première voiture volante. De nos jours, la technologie est tellement avancée.