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mardi 21 mai 2013

Mon accord sur le règlement de l’utilisation du téléphone cellulaire en classe

Par Sébas
(Mise en situation hypothétique-Alexandrie)

C’est avec une invention qui date de plusieurs siècles que je vous écris cette lettre pour vous exprimer mon accord sur votre réglementation à propos d’une nouvelle technologie appelée « téléphone cellulaire ».

Premièrement, je suis très heureux de constater que vous expulserez après deux avertissements les élèves qui se serviront de leur gadget de manière peu convenable en classe.

Deuxièmement, je suis attristé rien que de penser qu’un élève qui peine à réussir ses examens de fin d’année puisse se faire déconcentrer par une invention à pile rechargeable.

Malgré mon désarroi, je me console, par contre, d’imaginer le mien vibrant dans mon pantalon en pleine heure de cours et de lire le texto de ma blonde me disant que je suis nouveau papa de triplés.

Pour conclure, lorsqu’une urgence survient et que vous l’apprenez par le biais de votre cellulaire, c’est acceptable. Lorsque deux urgences surviendront, vous aurez besoin de toute façon de deux ou trois jours de congé. Donc, c’est la logique même.



Sébas

lundi 13 mai 2013

L'amour fou

Pamela Busque

CEA de Saint-Prosper


Au cœur d’un petit village lointain, vivait une chatte nommée Mia. Elle avait comme maître le boulanger. Par un bel après-midi, Mia rencontra Loufle, un serpent à sonnette quelque peu distrait et loufoque. Il est tombé amoureux de Mia depuis ce jour. Mia était quelque peu indépendante, donc elle prenait Loufle plutôt comme un ami.

Un jour, Loufle voulut avouer son amour à Mia. Mais il ne trouvait jamais comment le lui annoncer. Pendant plusieurs jours, il cherchait, fouillait, scrutait dans sa tête une solution à son problème. Il était devenu fou comme un cheval qui venait de se faire piquer par une abeille. Loufle paniquait, il se demandait aussi comment il allait faire pour annoncer à Mia qu’il l’aimait, afin de ne pas faire peur au boulanger.

Une semaine plus tard, il décida de se rendre au village retrouver sa belle. Il la surveillait chaque jour, pour regarder sa beauté. Quand il la vit avec un matou, il repartit chez lui en pleurant. Il revint la voir deux semaines plus tard. Elle était avec un cheval. Loufle se frustra et se dirigea brusquement vers elle. Il lui dit qu’il était jaloux de la voir avec d’autres animaux. Elle le rassura en lui affirmant que ce n’était que des amis du village. Il fut soulagé de savoir cette affirmation. Il repartit tout de suite, car il n’avait pas eu le courage d’en dire davantage. Chaque jour, il allait la voir. Jusqu’au moment où il décida d’avouer sa flamme pour elle.

Bien décidé à vouloir déclarer son amour à Mia, il arriva au village. Les gens ont eu tellement peur de Loufle qu’il fit fuir tous les habitants du village, sauf le boulanger et Mia. Loufle se posa devant Mia et dit : « Mia, je t’aime depuis le premier jour. Veux-tu bien être ma bien-aimée? » Elle répondit, d’un ton joyeux, qu’elle acceptait avec joie. Ils finirent heureux et restèrent ensemble avec le boulanger.

vendredi 10 mai 2013

Le cœur perdu d'Élysabeth


Par Marie-Catherine Bolduc

CEA de Saint-Prosper


C’était un samedi après-midi ensoleillé et froid du mois de janvier. La neige craquait sous mes bottes alors que je me dirigeais vers l’aréna pour voir jouer mon chum Nico. C’était lui le capitaine de son équipe de hockey. J’étais fière de lui et je l’aimais plus que tout. Même si les deux dernières semaines nous n’avions pas réussi à nous voir souvent. Pour plusieurs raisons, selon lui. Je trouvais Nico très distant et lunatique. C’est pour ça que je voulais lui faire une petite visite surprise. Alors que j’allais le regarder jouer, sans trop me faire remarquer, j’allai ensuite l’attendre après sa partie, lui sauter au cou et l’embrasser en lui chuchotant que je m’étais ennuyé.

Après que la sirène de la troisième période eût sonné pour annoncer la fin du match, je me suis précipitée à la cafétéria pour attendre avec impatience Nico qui allait sortir de la chambre des joueurs. Je me demandais s’il serait content et quelles réactions il allait avoir en me voyant là. J’étais assise à une table dans le fond de la cafétéria pour être certaine de voir tout ce qui se passait avec cet achalandage.

Enfin! La porte de la chambre des joueurs s’est ouverte et j’ai vu Nico qui sortait avec ses coéquipiers. Sans savoir pourquoi, je ne me suis pas levée tout de suite, je voyais bien que Nico ne m’avait pas encore remarquée. Ils avaient tous l’air d’attendre quelqu’un d’autre, puis une belle blonde aux yeux bleu pétant apparut. Il lui donna un tendre baiser sur la joue et lui sourit. Tout ça sous mes yeux. J’avais le cœur qui s’était mis à débattre à une vitesse folle, mon rythme cardiaque s’affolait. J’avais mal. Je ne pouvais pas croire que Nico voyait quelqu’un d’autre. Je comprenais tout maintenant. Voilà pourquoi il était « très occupé » ces derniers temps.

Je me suis levée brusquement et Nico m’a vue. Il m’a regardée et a vite baissé la tête, comme s’il était gêné. Il s’était même écarté de la blonde, qui était trop blonde à mon goût.

-      Élysabeth! Mais qu’est-ce que tu fais ici ?

-      J’étais venue te rendre visite, Nico. Mais comme je peux voir, je ne suis pas la seule.

Mon cœur était en feu et je me suis mise à pleurer, c’était plus fort que moi.

-          Ély, ce n’est pas ce que tu penses. Viens, je veux te parler.

Nico m’entraîna avec lui dehors et commença à me dire que Gaby était la sœur de Sébas, un gars de l’équipe, et que sans savoir pourquoi, il avait couché avec elle une fois alors que son équipe jouait à l’extérieur de la ville. C’était arrivé comme ça. Il me dit par la suite qu’il se sentait trop coincé avec moi, comme si on était mariés. Il me dit  aussi qu’il était encore jeune, qu’il n’avait que 17 ans et qu’il voulait vivre un peu sa vie d’ado avant de s’engager sérieusement.

Je n’en pouvais plus, je ne voulais plus rien entendre et je pleurais de plus belle. J’arrachai mon collier qu’il m’avait offert  la journée de notre premier anniversaire et je lui lançai au visage. Puis, je m’enfuis en courant jusqu’à chez moi. Je me suis réfugiée dans ma chambre où j’ai pleuré toute la soirée et toute la nuit. Mon cœur était en miettes.

Le lundi matin, je n’avais pas envie d’aller à l’école. Je m’étais regardée dans le miroir en me disant que j’avais beau être une rousse bouclée aux yeux verts, Nico était mon premier chum et il n’avait pas le droit de me briser le cœur ainsi. Les semaines et les mois ont passé. Voilà que la fin des classes arrivait et les examens aussi, mais je m’en foutais. Je m’étais fait de nouveaux amis et tout ce que je faisais, c’était de boire de l’alcool. Je manquais mes cours, je faisais la fête souvent, tout le temps même, car tout ce que je voulais, c’était Nico. Je l’aimais encore et il me manquait. J’avais même commencé à fumer du pot. Après tout, j’étais jeune et j’avais le cœur brisé. J’étais tannée de m’imaginer voir Nico partout. Tout me faisait penser à lui et ça me faisait mal.

Mon amie Mélodie avait même essayé de me présenter un garçon, Jonathan. Oui, il était très beau, il avait des allures d’un gars que toutes les filles rêvent d’avoir. Je l’ai  fréquenté quelque temps, sans doute pour faire plaisir à Mélodie. Il m’amenait au cinéma et aux fêtes de ses copains. Il me présentait comme sa blonde alors que pour moi, ce n’était pas le cas. Je voulais et je ne pensais qu’à Nico. Encore et encore. Pourtant, je n’étais pas très réceptive à ses offres et il le voyait bien. J’ai même couché avec lui quelques fois, mais ce n’était pas pareil qu’avec Nico. Après quelque temps, j’ai fini par le laisser tomber.

Un bon matin, ma mère est venue me réveiller pour me dire qu’elle m’amenait voir le médecin, car elle n’en pouvait plus de me voir ainsi. J’avais mal à la tête, je m’étais couchée à trois heures de la nuit, à moitié ivre et gelée comme une balle. Une fois dans le cabinet du docteur, je ne pensais jamais qu’il me dirait une telle chose. Moi, Élysabeth Marchand, j’étais en dépression. La séparation d’avec Nico m’avait causé un choc et je ne m’en étais pas remise. Il me prescrit des médicaments et des recommandations, dont d’arrêter de consommer et de m’entourer de bonne personnes.

Grâce à ma mère, les choses allaient mieux. L’automne arrivait, le début des classes aussi et je voulais commencer l’année du bon pied, car le secondaire 5, ce n’était pas rien. Alors que j’acceptais enfin ma situation et que je voulais reprendre ma vie en main, en rentrant de l’école un après-midi, sur la table, il y avait un colis que ma mère avait ramené de la poste. Il était adressé à mon nom. Intriguée, je me demandais bien ce que ça pouvait être. Je l’ouvris et je suis restée bouche-bée quelque instants. Je n’en revenais pas. Mes yeux se sont mis à se remplir de larmes et mon cœur à s’affoler de nouveau. Ça faisait si longtemps. Le collier que Nico m’avait offert, il était là, dans cette boite, en parfait état. Nico l’avait ramassé l’après-midi où je lui avais lancé et il l’avait toujours gardé depuis. Il y avait une petite note qui disait :

-          Je suis désolé, Élysabeth, de t’avoir fait tant de peine. Je t’en prie, pardonne-moi. Je ne t’ai jamais oubliée. Je t’aime encore. Nico. Xx

J’étais la fille la plus heureuse de monde. Je remerciai ma mère de m’avoir aidée à m’en sortir. Et elle avait raison, c’est lorsqu’on lâche prise que les choses s’améliorent. J’ai téléphoné à Nico et je lui ai donné rendez-vous au resto du coin où nous avons parlé des heures et des heures. Voilà que les morceaux de mon cœur se recollaient enfin.

Cristaux du ciel



Marouscia B.Deschamps

CEA de Saint-Prosper


C'est tout là-haut dans le ciel que je prends vie
Je prends parfois l'apparence de pluie
Je suis d'un blanc étincellant
Je tombe doucement, miroitant


J'apporte avec moi une saison  
Puis on préfère me pousser par des camions
Je peux prendre l'apparence de bons hommes
D'ange aussi, je prends forme


Comme une étoile tombant du ciel  
On m'apprécie le jour de Noël
J'apporte beaucoup de joie  
À tous ceux qui aiment le froid


Sous les lumières d'un lampadaire
Je suis spectaculaire  
De mon long manteau clair
Je reflète la lumière


En groupe, on m'appelle neige  
Au Canada, je siège
En fait, je ne suis qu'un cristal de flocon  
Qui vit avec PASSION

Mon ange gardien


Marouscia B.Deschamps

CEA de Saint-Prosper


À toi petit ange,
Qui me guide lorsque rien ne va plus
Dans les sinueux chemins confondus
Lorsque je t’implore à genoux de m’aider
Et qu'en me réveillant,  
Je me sens tout d’un coup éclairée


À toi petit ange,
Gardien de ma vie
Sauveur de mes nuits
Qui entend mes prières
Et mes cris les plus amers


À toi petit ange,
Qui est mon plus fidèle ami
Et qui sur ma joue essuie la pluie
Avec toute ma gratitude te remercie
D’être le Guide Suprême de ma vie !