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jeudi 26 avril 2012

Stoppez l’homophobie
Par Marika Lagrange, CEA de Saint-Prosper

L’homosexualité, c’est pourtant juste deux personnes du même sexe qui s’aiment. Pourquoi les juger sur leur vie privée ? C’est leur vie et non la vôtre. C’est à cause des gens qui sont homophobes qu’il y a des adolescents homosexuels qui se suicident ou qui n’osent pas le dire pour ne pas faire rire d’eux. Plusieurs adolescents s’en sortent, mais d’autres aiment mieux mourir que d’endurer l’intimidation faite par des homophobes.

Les gens pensent que c’est une mode ou une maladie vu qu’il y en a de plus en plus sur la planète. Non ! Vous vous trompez ! Déjà en partant, c’est un choix que votre enfant, votre ami ou un membre de votre famille décide de faire. Moi, ça fait quatre ans que je suis lesbienne et je n’ai aucunement honte de mon choix. J’assume totalement le fait que je sois aux « femmes » et malgré ce que les autres en pensent, je m’en contrefous. Plusieurs personnes me demandent : « Comment le savez-vous que vous êtes homosexuels ? Vous vous levez un matin puis vous dites, aujourd’hui, je suis lesbienne, gaie ou bisexuelle ». Non ! Vous avez tort ! En fait, c’est avec le temps et les expériences qu’on développe une certaine attirance envers le même sexe que soi-même. Cependant, certains le découvrent plus tôt dans leur vie.
Bref, j’ai vécu beaucoup d’intimidation à ce sujet, mais avec le temps, j’ai appris à me faire une carapace et à ignorer les méchancetés des autres. Ma famille m’aime comme je suis et pour moi, c’est ça l’important. Si un jour vous subissez de l’intimidation, n’hésitez pas à demander de l’aide. Plein de gens sont à votre disponibilité. J’espère que mon texte fera réagir beaucoup de personnes. Au fond, on veut juste être acceptés comme tous les autres.

mardi 24 avril 2012

L’augmentation des frais de scolarité au Québec


Par Olivier Faucher, CEA de Sainte-Justine

L’éducation est une partie importante de notre société. Gratuite au niveau secondaire et primaire, mis-à-part certains outils  de base, il faut ensuite payer une bonne somme d’argent pour avoir accès aux études supérieures. Mais jusqu'à quel prix? En effet, le gouvernement du Québec, au cours de son budget 2011-2012, a annoncé une hausse massive des frais de scolarité sur une période de cinq ans. Outrés, les étudiants ont déclaré une grève qui dure maintenant depuis plusieurs mois. Les deux côtés ayant des points de vue différents, les manifestations s’enchainent et le conflit perdure.

Le point de vue du gouvernement

Le gouvernement Charest se dit soucieux de la qualité de l’enseignement dans les universités du Québec; selon lui, la façon de garder de bons professeurs est d’abord d’avoir des frais compétitifs non seulement à l’ensemble du Canada, mais également à l’échelle mondiale. À cet effet, toujours selon monsieur Charest, une hausse s’impose.

Cette dernière, qui peut sembler abusive - nous parlons d’une augmentation de 75%, soit 1650$, en cinq ans – ne fait que suivre l’inflation économique, telle qu’indexée par le ministère des finances du Québec depuis 1968. De plus, même après avoir eu lieu, les droits de scolarité au Québec restent sous la moyenne canadienne.
Le point de vue des étudiants

Quant à eux, les étudiants clament que cette décision est une enfreinte à leur droit à l’éducation. Selon ces derniers, l’accessibilité à l’enseignement supérieur va se voir réduite au point d’être problématique. En effet, bien que les familles pauvres verront leurs bourses d’études augmenter proportionnellement à la hausse, les familles de la classe moyenne sont au contraire plus à risque, n’ayant pas accès à la même aide financière.

D’après les grévistes, cette hausse est une régression face aux idéaux qui avaient été déterminés dans les années soixante, soit la gratuité scolaire à toutes les échelles d’éducation. N’y tenant plus, ils ont alors décidé d’en venir aux seuls moyens de pression accessibles : la grève et les manifestations.

 Les manifestations des étudiants : une crise dans l’actualité

Depuis un bon moment déjà, les manifestants sont partout; des rues sont bloquées, l’accès à plusieurs bâtiments est barré et des lignes de piquetage empêchent les étudiants d’aller à leurs cours.

Cependant, bien que celles-ci soient conduites avec une intention pacifique, des cas de vandalisme sont au rendez-vous. Ces actions criminelles, qui ne sont pas reconnues ni réprimandées par l’association étudiante, viennent miner l’opinion publique et font pencher la balance en faveur du gouvernement.

Conclusion

Bien que cette augmentation soit grande, nous devrions plutôt nous poser la question suivante : devons considérer l’avenir de l’éducation d’une façon utopique, ou réaliste?